Psychanalyse

La psychanalyse met l’accent sur le discours de l’inconscient. Celui-ci se repère dans le langage, les lapsus, les actes manqués, les rêves, les fantasmes et les différents symptômes.

La psychanalyse part du principe que tout symptôme a une signification. Avec l’aide du psychanalyste, l’analysant apprend à entendre autrement son propre discours et découvre petit à petit la part inconsciente de son être. Il prend progressivement conscience de cette part inconnue de lui-même où s’enfonce les racines de son mal être.

Il y a, dans l’inconscient, une grande partie de nos souvenirs et de nos expériences passées. Pour accéder à ce tiroir fermé, il est essentiel de respecter la règle fondamentale de la psychanalyse. Elle consiste à dire tout ce qui passe par la tête (y compris les rêves) sans considérations morales, philosophiques, religieuses ou autres. C’est ce que l’on appelle la libre association. Cette règle fondamentale permet de dégager le fonctionnement de l’Inconscient et sa propre vérité.

D’abord et avant tout parce que l’on souffre de quelque chose qui ne va pas dans sa vie ou que l’on veut se débarrasser d’un mal être qui perdure.
Toute forme de souffrance psychique, qu’elle soit d’ordre personnel, familial, social ou professionnel peut être à l’origine d’une demande d’analyse.
Il peut s’agir par exemple d’un mal-être généralisé, de dépression, d’inhibitions, d’anxiété diffuse, d’angoisses, d’une difficulté à traverser une épreuve, de doutes obsédants ou d’une culpabilité envahissante.

Si vouloir se débarrasser d’un mal de vivre qui perdure est nécessaire pour entreprendre une psychanalyse, il faut également qu’il y ait un questionnement sur ce qui nous arrive et ce qui nous fait souffrir. Bref, il faut plus que de vouloir guérir ou se débarrasser de ses symptômes, il faut vouloir en savoir quelque chose. Il faut qu’il y ait un questionnement sur cette souffrance, ces ruptures, ces échecs qui se répètent et dont on a l’intuition au fond de soi que quelque chose nous échappe, que quelque chose d’inconscient est à cerner et à délier.

La psychanalyse est une cure de la parole. La seule aptitude nécessaire pour faire une psychanalyse est de pouvoir parler.  Il s’agit de parler de manière non censurée, de ne pas limiter sa parole à ce qui est socialement convenu de dire.   L’éducation nous apprend à ne pas dire n’importe quoi, n’importe quand, ni à n’importe qui.  Elle nous apprend à limiter ce que l’on dit pour des raisons de politesse, de cohérence, de grammaire et autres convenances.  La psychanalyse nécessite une parole libre, libérée de ces contraintes.

Quelle est la fréquence et la durée des séances ?

Avant de commencer une psychanalyse, un ou plusieurs entretiens préliminaires ont lieu entre le futur analysant et le psychanalyste. Ils permettent de discuter de l’opportunité d’entreprendre une telle démarche. Ensemble, psychanalyste et analysant conviennent des modalités pratiques de la cure. Le nombre de séance(s) par semaine et l’heure des séances. Cela va de une à deux séances par semaine.

Combien coûte une séance de psychanalyse ?

Le prix des séances est aussi convenu entre l‘analysant et l’analyste lors des entretiens préliminaires.

Combien de temps dure une psychanalyse ?

Cela va de quelques mois à plusieurs années. La cure avance à la vitesse du patient, ce travail demande du temps et ce temps est difficile à estimer puisqu’il s’agit d’un cheminement personnel. Entreprendre une psychanalyse, c’est en quelque sorte tenter d’aller à la découverte et à la rencontre de soi-même et cette évolution, cette construction implique le facteur temps.